Les mitrailleuses françaises.
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La mitrailleuse de Puteaux |
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La mitrailleuse Saint Etienne et ses accessoires | ||
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La mitrailleuse Hotchkiss et ses accessoires | ||
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La mitrailleuse Colt | ||
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La mitrailleuse Vickers | ||
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Le fusil mitrailleur Chauchat | ||
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Les affûts de mitrailleuses françaises | ||
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La section de mitrailleuse, historique et organisation. | ||
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Le transport des mitrailleuses | ||
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La tactique d'utilisation des mitrailleuses durant le Premier Conflit mondial | ||
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La production des mitrailleuses française |
Les mitrailleuses Françaises
On dénombre au moins 6 mitrailleuses réglementaires utilisées par l'Armée française durant le premier conflit mondial :
Mitrailleuse Lewis
Historique sommaire des mitrailleuses dans l'Armée française pendant la Grande Guerre.
Après la mitrailleuse de Reffye, une nouvelle mitrailleuse manuelle fut élaborée par l'atelier de Puteaux et adoptée en 1892. Elle était nettement plus légère et maniable. L'apparition des mitrailleuses automatiques depuis 1884 et l'invention de Maxim devait définitivement faire avorter le projet de la nouvelle mitrailleuse manuelle française. Après de nombreux essais des mitrailleuses alors disponibles, le comité de l'artillerie proposa d'adopter la mitrailleuse Hotchkiss. Elle équipa ainsi les bataillons de chasseurs alpins et vosgiens à partir de 1903. Dès 1905, la Puteaux fit son apparition, pour être progressivement remplacée par la mitrailleuse de St Etienne modèle 1907, qui était bien plus fiable. Les mitrailleuses Hotchkiss et Puteaux furent réparties aux colonies, aux troupes de forteresse (équipées de mitrailleuses Hotchkiss) puis dans la cavalerie (mitrailleuse de Puteaux essentiellement) avec la création des sections de mitrailleuse de cavalerie. En 1914, peu de temps avant le conflit, les matériels sont transformés et de nombreux marchés sont passés avec des firmes étrangères (Colt et Vickers). Il existe alors, au sein de l'armée française : des mitrailleuses Puteaux, des mitrailleuses St Etienne 1907 et 1907 T, des mitrailleuses Hotchkiss type 1900, des mitrailleuses Hotchkiss type 1914 (puis tous les modèles qui en dérive), des mitrailleuses Colt et des mitrailleuses Vickers.
La fabrication des mitrailleuses est relancée dès le début du conflit (essentiellement celle de la St Etienne 1907 T mais également, dans une moindre mesure, celle de la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914) mais ne réussit à combler le déficit que tardivement. Devant la simplicité et la robustesse de la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914, il fut décidée en 1916 de donner priorité à la fabrication de ce modèle. Ne devait alors subsister aux armées que la mitrailleuse Hotchkiss et la mitrailleuse Saint Etienne modèle 1907 T.
Ci-dessous, chronologie issue de notes manuscrites relevées sur un aide-mémoire sur les mitrailleuses françaises.
1870 - Utilisation de la mitrailleuse de Reffye dans la Guerre franco-prussienne. Il s'agit d'une mitrailleuse actionnée à la main. Les résultats ne sont pas ceux espérés ; nombreux enrayages, matériel lourd nécessitant un personnel nombreux. Certainement par manque de temps pour formuler une doctrine tactique à son usage, on insista pour l'employer comme une pièce d'artillerie en terrain découvert et à grandes distances. Le discrédit fut sans appel.
1880 - L'Angleterre met en service la mitrailleuse de Sir Hiram Maxim.
1900 - Création et fabrication de la mitrailleuse Hotchkiss (brevet de von Odkolek, acheté par la maison Hotchkiss et complètement transformé par Benét et Mercier).
1903 - Mise en service de la mitrailleuse Hotchkiss dans 8 bataillons de Chasseurs.
- Apparition de la mitrailleuse de Puteaux
1904 - Expériences avec la Hotchkiss modifiée dans 8 autres bataillons de Chasseurs.
1905 - Organisation de la Puteaux dans le 7iem corps d'unités armées.
1907 - Apparition de la balle D ; le canon de la Puteaux devient inutilisable après 3000 coups. Elle est (provisoirement) abandonnée au profit de la mitrailleuse de Saint Etienne.
1908 - Adoption du type sur bâts et des voitures légères de cavalerie. Pour obtenir l'unité d'armement, les Hotchkiss sont envoyées aux colonies et les Puteaux aux forteresses.
1910 - 3 sections de mitrailleuses (Puteaux ou Saint Etienne) sont créées par régiment.
1914 - Transformation des matériels existant : La St Etienne devient 1907 T (pour transformée), la Hotchkiss devient modèle 1914. La Guerre éclate et dans l'urgence, des marchés sont passés avec les fabricants Colt et Vickers (500 pièces en tout). La France ne disposerait alors que de 5000 mitrailleuses contre environ 10 000 pour l'Allemagne (NDLR: bien en dessous en vérité).
1915 - Abandon des matériels étrangers. Mise en service des Maxim enlevée à l'ennemi (66 au 15 octobre 1915). Apparition du fusil mitrailleur Chauchat. Le 22 mars 1915, création des Compagnies de mitrailleuses.
1916 - 22 août 1916, création des Compagnies de mitrailleuses à 4 sections et 16 pièces.
La production de la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 devient prioritaire.
1917 et 1918, les compagnies de mitrailleuses passent à 12 pièces et prennent en compte, en plus, un canon de 37 mm et un mortier de 81 mm. L'émergence du groupe de combat est en marche.
Toujours en préparation :
La suite sur les sections et les compagnies de mitrailleuses (composition, évolution de 1914 à 1918...).
La suite sur les voiturettes porte-mitrailleuses et porte-munitions (modèle 1907, modèle Omnibus 1916, modèle Hotchkiss, de cavalerie...).
La suite sur la tactique d'utilisation des mitrailleuses.
Mitrailleuse modèle 1907 T et MG 08 de prise.